Partout dans le monde, les gouvernements et collectivités locales, avec, souvent, l’appui d’institutions internationales (comme la Banque Mondiale), s’engagent dans le développement de grandes infrastructures : projets miniers, autoroutes, liaisons ferroviaires à grande vitesse, projet d’aéroport, stades, parcs d’attraction ou encore salles de concerts, etc. Ces projets ont en commun d’être présentés comme étant au service de l’intérêt général : il s’agirait de développer les emplois, d’aménager un territoire, de moderniser des infrastructures, d’assurer un approvisionnement sûr en matières premières, ou encore de préparer des événements mondiaux (Jeux Olympiques, Coupe du Monde de Football, etc.).
Ils partagent cependant d’autres traits: ils rencontrent souvent, sinon de façon systématique, la résistance des riverains et citoyens. Qui mettent en évidence leur face cachée : destruction de terre agricoles (participant ainsi directement à la crise alimentaire mondiale), déni de démocratie (ces projets sont imposés via des simulacres de consultation), conflits d’intérêts avec le secteur privé (ces projet sont portés par des multinationales, mais financés en partie sur des fonds publics), et, bien entendu, destruction de l’environnement et de lieux de vie. Loin d’être au service de l’intérêt général, ces projets s’inscrivent en réalité dans une logique purement financière, et participent d’un imaginaire issu du siècle passé, fondé sur l’idée que les ressources naturelles sont inépuisables.
Cette carte entend recenser ces projets à l’échelle mondiale.
À cet égard, elle est évolutive.
Vous pouvez bien entendu réagir ou suggérer des projets qui doivent être ajoutés, en écrivant à l’adresse suivante (nicolas (at) voicescollective (dot) net :