(Harare, 25 avril 2019) La Via Campesina se joint à l’appel des secteurs sociaux organisés de Colombie, ce 25 avril, à la grève nationale paysanne, indigène, afro-descendante, ouvrière et populaire. Cette grève vise à obtenir le respect des accords de paix, la cessation de la violence dans les campagnes et le rejet du Plan national de développement, qui fait passer les intérêts transnationaux avant la vie, la défense des territoires et la souveraineté alimentaire.
La grève nationale regroupe des organisations syndicales, de jeunes, agraires et urbaines qui s’unissent pour la défense des territoires et une paix durable en Colombie.
C’est pourquoi, en tant que Via Campesina, nous joignons nos voix à celles en faveur de la défense de la vie, de la terre, avec une réforme agraire intégrale et démocratique qui garantit la souveraineté alimentaire, le territoire et les droits paysans, mais aussi les droits du travail des populations de la ville. De même, nous demandons au gouvernement de respecter les accords de paix signés avec les FARC et de maintenir les espaces de dialogue avec l’ELN ; le peuple colombien mérite la paix et la justice sociale.
Nous croyons que le Plan national de développement doit reconnaître la paysannerie en tant que sujet politique et qu’il doit donc garantir ses droits, reconnaître la diversité culturelle, garantir la vie en harmonie avec l’environnement naturel ainsi que le bien-être social, politique, culturel et économique du peuple colombien, ce n’est que de cette manière que les accords de paix seront réellement appliqués.
La solidarité est la tendresse des peuples !
Les Droits des paysans maintenant ! Avec la réforme agraire et la justice sociale !
Contacts presse :
- Nury Martínez, Federación Nacional Sindical Unitaria Agropecuaria, Fensuagro, ( +57 3107720098) – Espagnol.
- Federico Pacheco, Sindicato Andaluz de Trabajadores, SOC-SAT, (+34 0690651046) – Anglais -Français