Le nouvel accord UE-Mexique :
Tout ce qui brille n’est pas or
Mardi 25 mai 2021
16.30 – 18.00 (CET Bruxelles) / 9.30 – 11.00 (Mexico)
Webinaire
Lien pour s’inscrire : http://bitly.ws/dna3
L’interprétation simultanée sera assurée en anglais, espagnol, allemand et français.
Programme
Accueil et introduction
Leïla Chaibi, Députée européenne – La Gauche, La France insoumise
Diana Riba, Députée européenne – Verts/ALE, Esquerra Republicana de Catalunya
Le nouvel accord UE-Mexique : Principaux défis
Bettina Müller, Institut Transnational, PowerShift
Un exemple des résultats de l’actuel accord UE-Mexique au Mexique
Refugio Choreño Gómez, Fundación para el desarrollo Integral Apaztle
Premiers commentaires
Sénatrice María Merced González González, Movimiento Regeneración Nacional – México
Sara Matthieu, Députée européenne – Verts/ALE, Groen
MEP S&D
Heike Hänsel, Parlementaire au Bundestag, Die Linke (tbc)
Claude Girod, Coordination Européenne de La Via Campesina, Confédération Paysanne
Cristina Faciaben, Secretaire d’International et Coopération à Comisiones Obreras
Nicolas Roux, Amis de la Terre, Attac France
Alberto Arroyo, Plataforma América Latina Mejor sin TLC
Arturo Landeros, Taula per Mèxic
Questions et commentaires du public
Conclusions
Leïla Chaibi, Députée européenne – La Gauche, La France insoumise
Diana Riba, Députée européenne Verts/ALE, Esquerra Republicana de Catalunya
Présentation
En 2020, l’Union européenne et le Mexique sont parvenus à un « accord de principe » sur les principaux volets commerciaux d’un nouvel accord d’association UE-Mexique, qui remplace le précédent conclu en 2000. Selon la Commission européenne, l’accord d’association initial a apporté « de nombreux avantages à l’UE et au Mexique, même si certaines barrières commerciales subsistent ».
Mais tout ce qui brille n’est pas or. Selon une étude récente menée par PowerShift, le nouvel accord ne serait pas vraiment une bonne nouvelle pour les droits de l’homme et l’environnement. Il pourrait plutôt donner un nouvel élan à la libéralisation et à la déréglementation du commerce, à la privatisation et aux destructions d’emploi. Il comprend également un chapitre sur la protection des investissements, le Mexique devenant ainsi le premier pays d’Amérique latine à signer un traité avec l’Europe qui inclut une telle dimension. Parallèlement, aucune réglementation sérieuse et contraignante ne serait incluse afin d’aborder la question de la responsabilité des entreprises. La Caravane internationale sur les impacts du libre-échange et des sociétés transnationales a confirmé en 2019 l’existence de zones d’urgence environnementales et sanitaires dans les zones industrielles où se trouvent d’importants investissements européens au Mexique. Le nouvel accord peut même renforcer l’asymétrie actuelle entre les intérêts des entreprises et les droits humains.
Du point de vue européen, l’analyse n’est pas plus optimiste. Les importations agricoles mexicaines se feront au détriment des producteurs européens. Une fois de plus, ce sont les agriculteurs qui paieront les conséquences de la libéralisation des échanges.
Ce webinaire vise à ouvrir un dialogue entre les parlementaires européens et mexicains et la société civile afin de promouvoir une réflexion collective sur les principaux défis du nouvel accord pour les droits de l’homme, l’emploi et l’environnement. Il comprendra la présentation des recherches de PowerShift, ainsi qu’un témoignage de communautés affectées au Mexique. Il permettra également aux députés et aux représentants de la société civile de donner leur point de vue, à la suite de quoi aura lieu un échange ouvert entre les intervenants et les participants.
L’interprétation simultanée sera assurée en anglais, espagnol, allemand et français.
Lien pour s’inscrire : http://bitly.ws/dna3
Organisation: La Gauche, Verts /ALE, Transnational Institute, PowerShift